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racine (根, kon, gēn, indriya) :
au même titre que les racines apportent à l'arbre ses éléments nutritifs, les racines que nous avons (les organes des sens : yeux, oreilles, nez, langue, peau, mental) amènent à l'esprit informations et connaissances (voir triple harmonie et six consciences).
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racine obtuse (鈍根, donkon, dùngēn) :
racine dans le sens de réceptivité, facultés. Désigne ceux-là qui bien que croyants ont des difficultés de compréhension et de perception de la loi bouddhique. Ce manque de capacités les empêche totalement de réaliser l’éveil soudain. Voir trois racines ; antonyme : racine déliée.
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racine déliée (利根, rikon, lìgēn) :
racine dans le sens de réceptivité, facultés. Désigne ceux dont les capacités et la proximité avec la loi bouddhique permettent d’accéder à l’éveil soudain dès l’audition de l’enseignement. Voir trois racines; antonyme : racine obtuse.
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racines bénéfiques (善根, zengon, shàngēn) :
désigne la qualité des trois sortes d'actes - les actes du corps, de la parole et de la pensée - qui entraînent inéluctablement, pour le sujet qui les accomplit, une rétribution bénéfique (voir actes).
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Racines d’Allégresse (喜根, Kikon, Xǐgēn) :
souvent appelé bodhisattva Racines d’Allégresse (喜根菩薩) ou moine-mendiant Racines d’Allégresse (喜根比丘). Personnage cité dans plusieurs textes relevant de la Perfection de la prajñā et également dans le Sūtra de l’Absence de mouvements des multiples dharma. Selon ce sūtra, dans un passé très reculé, au temps de la fin de la loi du bouddha Roi du Rugissement-Léonin (師子音王, Shishionnō, Shīzǐyīnwang, Siṃhaghoṣa Rāja, सिंहघोषराज) ce moine mendiant donnait un enseignement non conventionnel dans lequel il prônait non pas une approche ascétique du bouddhisme fondée sur la maîtrise des désirs mais une voie plus philosophique de compréhension de la nature des dharma. Incapable d’appréhender la profondeur de cet enseignement, un autre disciple, Intention-Victorieuse, s’opposa violemment à lui et le calomnia. La représentation de ces deux personnages est tout à fait significative de l’opposition entre un enseignement qui prend en compte la nature des désirs pour l’élucider et une sorte de peur vis-à-vis de ceux-ci et qui vise à les réprimer et dont la violence est une forme d’exutoire. Voir également l'homme ordinaire s'identifie à l'ultime et les passions s’identifient à l’éveil.
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Rāga (Amour ou Attraction, 愛染, Aizen, Àirǎn)
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Rāgarāja (愛染明王, Aizen myōō, Àirǎn míngwáng)
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Ragora (羅睺羅, Luōhóuluō, Rāhula)
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Rahula (羅睺羅, Ragora, Luōhóuluō Rāhula) :
article en cours de rédaction.
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rākṣasa (ogres, 羅刹, rasetsu, luóchà)
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rākṣasī (ogresses, 羅刹女, rasetsunyo, luóchànǚ)
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Rándēng fó (bouddha Brûle-Lampe, 燃燈佛, Nendō butsu, Dīpaṃkara)
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rassemblement des êtres des cinquième et sixième mondes : voir congrégation des êtres humains et célestes (人天大會,ninden daikai, réntiān dàhuì).
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rayonnement de la lumière (發光地, hakkōji, fāguāngdì, prabhākari bhūmi)
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réalisation ancienne (久成, kujo, jiucheng) :
abréviation de véritable réalisation du passé ancien (久遠實成, kuon jitsujō, jiǔyuǎn shíchéng).
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réalisation première de l’éveil correct (始成正覺, shijōseigaku, shǐchéngzhèngjué) :
se prononce également shijōshōgaku en japonais. Désigne l'expérience initiale de l'éveil par le bouddha historique au pied de l’arbre bodhi. Antonyme : véritable réalisation du passé ancien (久遠實成, kuon jitsujō, jiǔyuǎn shíchéng).
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réceptacle du corps de dharma (法身藏, hosshinzō, fǎshēnzàng) : capacité des êtres à accéder au corps de dharma. Voir trois corps.
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réception et emploi spontanés (自受用, jijuyō, zìshòuyòng) : ce qui est le produit de ses propres actes, en général l'expression est employée pour qualifier le deuxième des trois corps du bouddha et dans ce sens elle en décrit 1'action libre et resplendissante, ainsi que la fluidité de la perception. Antonyme : réception et emploi conférés (他受用, tajuyō, tāshòuyòng).
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recevoir et garder (受持, jūji, shòuchí) :
notion fondamentale dans l'attitude religieuse des courants liés au Sūtra du lotus. Recevoir signifie apprendre et accepter les enseignements contenus dans le Sūtra et garder signifie les faire exister à l'intérieur de soi, mener une réflexion pour y confronter le cours de sa vie et, bien sûr, ne pas abandonner.
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récipiendaire (授與人, juyonin) :
celui qui se voit conférer une dignité, un savoir ou une mission. Dans les textes de Nichiren, le terme désigne les bodhisattva surgis de la terre qui apparaissent au XVe chapitre du Lotus et à qui le Sūtra est confié pour les âges futurs. Voir, par exemple, le paragraphe de la Transmission orale sur les significations intitulé L'Ascèse et le pays de ceux qui sont convertis à ce chapitre de la Longévité.
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régresser (退轉, taïten, tuìzhuǎn) :
retourner au point de départ c'est-à-dire négliger les austérités bouddhiques. Littéralement taï signifie reculer et ten basculer. On trouve comme antonyme 'sans régression' (不退轉, futaïten, bùtuìzhuǎn).
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reihaï (vénération, 禮拜, lǐbài)
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Relation de la Vision de l’Immuable et d’Amour (不動愛染感見記, Fudō Aïzen kankenki) :
cf. les représentations du Roi de Lumières Amour par Nichiren et les représentations de l’Immuable par Nichiren.
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religieux ( 出家, shukke, chūjiā, pravrajyā) :
religieux par opposition à laïc (在家, zaïke, zaijiā), le terme désigne l'état de ceux qui ont quitté leur famille, abandonné leurs fonctions sociales pour se consacrer à la vie religieuse.
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rěn (constance, 忍, kṣānti) :
voir cinq constances.
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renaître (御往生, goōjō) :
terme lié à l'amidisme qui signifie aller renaître dans la terre du bouddha Amita. De «往» partir, aller, et «生» naître. On trouve également comme terme équivalent : renaître dans la paix et la joie (往生安楽, ōjōanraku) et renaître en félicité (往生極楽, ōjōgokuraku).
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rénshī (maître des hommes, 人師, ninshi)
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rěnrù (patience, 忍辱, ninniku, kṣānti)
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réntiān dàhuì (rassemblement ou congrégation des êtres humains et célestes, 人天大會, ninden daikai)
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repentir (懺悔, zange, chànhuǐ, kṣamā) :
pratique bouddhique de réflexion sur ses propres fautes. Le terme chinois ou du moins le premier idéogramme qui le compose semble être à la fois une traduction et une translittération du sanskrit kṣamā. Zan, chàn : témoigner du repentir et ge, huǐ : remord. Sur la pratique du repentir, on peut se reporter au Sūtra de l’enseignement du Bouddha quant à la méthode de contemplation du bodhisattva Sage-Universel. Curieusement, ce sūtra décrit le repentir bouddhique non pas comme une pratique culpabilisante mais comme un moyen d'affiner la perception et la lucidité. Cf. purification des six racines.
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Repentir selon la fleur de la loi [le] (法華懺法, Hokke senpō, Fǎhuá chànfǎ) :
ouvrage cité par Nichiren notamment dans le traité La Signification de l'incarnation et attribué par lui à Huisi et dont nous n’avons plus de trace aujourd’hui. Par extension le terme a désigné une manière de repentir propre au Sūtra du lotus évoquée dans le sūtra conclusif, le Sūtra de la méthode de contemplation du bodhisattva Sage-Universel et dans un ouvrage de Zhiyi les Règles de repentir selon le samādhi de la Fleur de la loi (法華三昧懺儀, Hokke sanmai sengi, Fǎhuá sānmèi chànyí).
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rétribution des fautes (罪報, zaihō, zuìbào) :
le caractère chinois zuì (罪) que nous traduisons par faute peut être compris également comme crime, délit, offense voire péché. Cette rétribution de fautes est la manifestation dans le présent des mauvais actes commis dans le passé. Dans un traité le Ichidaigojizu (一代五時圖, Diagramme des cinq périodes de son temps [d'enseignement]), Nichiren reprend l'opinion déjà énoncée dans certains textes du Grand-Véhicule (Nāgājurna, Zhiyi), selon laquelle ces actes délictueux seraient de gravités haute, moyenne ou basse et entraîneraient respectivement la chute dans les mondes de l'enfer, des esprits affamés ou des animaux. La différence de rétributions selon les fautes commises est également la problématique que traite la Réponse à la nonne dame du moine Abutsu.
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rétribution pour le principal et son support (依報正報, ehō shōhō, yībào zhèngbào) :
voir le principal et son support.
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rêve (夢, yume, mèng) :
dans les conceptions générales du bouddhisme le rêve est le contraire de l'éveil et relève de l'illusion. Le Bouddha est un éveillé c'est-à-dire qu'il est sorti de la léthargie de l'existence. Le saṃsāra est souvent désigné comme étant le rêve des vies et morts. Souvent les caractères du rêve servent à révéler l'illusion de notre perception du monde, voire de nos convictions. Par exemple, pour décrire l'erreur des jugements des hommes qui pensent avoir raison, on cite la parabole de l'homme humble dont l'imagination est frappée par la beauté d'une princesse alors qu'il assiste au passage de son cortège. Il rêve ensuite qu'il est devenu l'amant de celle-ci et, l'esprit égaré, décide de fuir dans une zone reculée de peur de représailles. Bien évidemment il n'est pas rattrapé puisque personne ne le recherche...
Toutefois, dans la littérature ancienne de l'Asie, le rêve n'est pas toujours un déni ou une caricature de la réalité. On connaît l'anecdote où Zhuangzi s'éveille d'un rêve où il était papillon et se demande "si c'était Zhou rêvant qu'il était papillon ou un papillon rêvant qu'il était Zhou". Ici le rêve est une sorte d'alter ego du réel. Toujours en Chine, dans la poésie classique de l'époque Tang le rêve est parfois le lieu de souvenirs d'un passé où des êtres auxquels on était attaché. Au Japon, le rêve est souvent un lieu de passage et de relations avec un autre monde, par exemple celui des défunts ou d'êtres surnaturels. Ce qui d'ordinaire ne se manifeste pas en ce monde, de par une sorte de cloisonnement des multiples dimensions du réel, se révèle dans le rêve à l'esprit du dormeur.
Dans la Réponse à l'épousede sire Matsuno Nichiren semble abandonner la vue rhétorique du rêve tel qu'on la trouve généralement dans les textes bouddhiques, y compris dans certains de ses propres traités, par exemple le Sōkanmon sho : "Ils [les rêves] comprennent les neufs premiers des dix mondes de dharma et représentent, quant au rêve et au réel, et le bien et le mal en rêve. Aussi dit-on que le rêve est provisoire et vrai le réel et, comme le rêve est inconsistant et dépourvu de corporéïté, on les appelle Sūtra provisoires... Ce qui est provisoire procède des modèles du rêve".
Pourtant si l'on y regarde de plus près ce qui est évoqué dans la Réponse à l'épouse de sire Matsuno c'est davantage les caractères "d'irréalité" que l'on prête généralement au rêve plutôt que le rêve lui-même. En effet, le même texte, un peu plus loin, nous dit : "Le rêve des vies et morts est passager et dépourvu de corporéïté, comme tel il donne modèle au provisoire. Par le fait on le qualifie d'illusion de la pensée". Il y a un glissement, le rêve est qualifié de "rêve des vies et morts". Il ne s'agit plus du rêve auquel assiste le dormeur mais des "vies et morts" qui représentent l'existence, ou les existences successives, et qui est ce que nous croyons être le réel. Nous voyons bien que ce rêve se réfère moins au sommeil qu'à l'ignorance des hommes.
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révélation (所顯, shoken, suǒxiǎn) :
contenu de ce qui est révélé.
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Rien que conscience (唯識, Yuïshiki, Wéishí) :
article en cours de rédaction, se reporter à Asaṅga, Vasubandhu, Xuanzang, huitième conscience.
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rikon (racine déliée, 利根, lìgēn)
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rikuji (éloignement de la poussière, 離垢地, lígòudì, vimala)
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rinne (輪廻, lúnhuí) : voir saṃsāra.
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ri no ichinen sanzen (理の一念三千) :
voir Une pensée trois mille.
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risoku (identité de principe, 理即, lǐjí)
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rishō (preuve rationnelle, 理證, lǐzhèng) :
voir trois preuves.
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Risshū (École des préceptes, 律宗, Lǜ zōng)
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Rìyuèjìngmíngdé (Vertu de Pures Clartés Solaire et Lunaire [boudda], 月淨明徳, Nichigatsujōmyōtoku)
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riz et chanvre, bambous et roseaux (稻麻竹葦, dōma chikuï, dàomá zhúwěi) : locution extraite d'un vers de la partie Seo du chapitre des Moyens du Sūtra du lotus (réf. : Sūtra du lotus, traduction J.-N. Robert. Fayard 1997 p. 70) et qui indique le foisonnement et le désordre. Exactement ce vers en cinq idéogrammes se lit nyo dōma chikuï (如稻麻竹葦, rú dàomá zhúwěi, comme riz et chanvre, bambous et roseaux).
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Roi céleste Accroissement (増長天王, Zōchō tennō, Zēngcháng tiānwáng, Virūḍhaka devarāja)
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Roi céleste Gardien du Pays (持國天王, Jikoku tennō, Chíguó tiānwáng, Dhṛtarāṣṭra devarāja)
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Roi céleste Grande-Écoute (多聞天王, Tamon tennō, Duōwén tiānwáng, Vaśraivaṇa devarāja)
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Roi céleste Vaste-Regard (廣目天王, Kōmoku tennō, Guǎngmù tiānwáng, Virūpākṣa devarāja)
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Rois de Lumières (ou Rois de Science, 明王, Myōō, Míngwáng, Vidyā rāja) : divinités empruntées au bouddhisme esotérique où elles représentent des incarnations des bouddha cosmiques qui sauvent les croyants par la force de leurs paroles sacrées. On a ainsi deux sens distincts :
1° Personnages vénérés, plus ou moins surnaturels et d’allure terrifiante, qui incarnent des puissances aptes à vaincre les obstacles et démons qui entravent le pratiquant du bouddhisme. Ces personnages manifestent également des "pulsions" ou potentialités du vivant.
2° Émission vocale des formules détentrices (dhāraṇī). Détail amusant, dans ce cas, si les formules sont prononcées par des voix de femmes on ne les appelle plus "rois de lumières" mais "impératrices de lumières" (明妃, myōhi, míngfēi).
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Roi de Lumières Amour (愛染明王, Aizen myōō, Àirǎn míngwáng, Rāga rāja)
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Roi de Lumières Immuable (不動明王, Fudō myōō , Bùdòng míngwáng, Acala rāja)
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Roi-démon du sixième ciel (第六天魔王, Daïrokuten maō, Dìliùtiān mówáng) :
également traduit Roi Māra du sixième ciel. Force démoniaque qui régne sur les six premiers mondes jusqu'au sixième ciel, dernier stade du monde du désir (cf. trois mondes et Correspondance entre les six voies et les trois mondes). Il est significatif que le règne de ce personnage s'arrête à la limite du monde du désir car il empêche les êtres d'accéder aux mondes supérieurs en les aliénant à la jouissance des bien matériels ou à l'espoir de réaliser leurs espérances. Il représente donc la force du désir qui contrôle les êtres, leurs aspirations, leurs peurs mieux qu'aucun autre pouvoir.
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Roi de Vacuité [bouddha] (空王佛, Kūō butsu, Kōngwáng fó) :
bouddha cité par Shakyamuni au IXe chapitre du Sūtra du lotus. Shakyamuni et Ananda aurait été tous deux ses disciples et ils auraient ainsi réalisé l'éveil dans un lointain passé.
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Roi des Han (漢王, Kannō) :
c'est sous ce nom que Nichiren désigne généralement l'empereur Guangwu (光武帝, -5 ~ 57). Restaurateur de la dynastie des Han (-206 ~ -8), connue sous le nom de Han postérieurs ou Han orientaux (25 - 220) . De son nom personnel Liuxiu (劉秀).
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Roi des Remèdes [bodhisattva] (藥王菩薩, Yakuō bosatsu, Yàowáng púsà, Baisajya Rāja) :
bodhisattva guérisseur. Selon le Sūtra de la contemplation des deux bodhisattva Roi des Remèdes et Supérieur ès Remèdes (觀藥王藥上二菩薩經, Kan Yakuō Yakujō nibosatsu kyō, Guān Yàowáng Yàoshàng èrpúsà jīng), il aurait eu un frère cadet et tous deux soignaient inlassablement les gens. Par gratitude, on leur a donné les noms Roi des Remèdes et Supérieur ès Remèdes. Dans le Sūtra du lotus, il apparaît au chapitre XXIII qui porte son nom et est cité au chapitre XXVII avec son frère. Deux incarnations précédentes de ce bodhisattva sont évoquées sans qu’il n’y ait le moindre rapport avec le premier sūtra cité (Sūtra de la contemplation des deux bodhisattva Roi des Remèdes et Supérieur ès Remèdes). Pour faire offrande à un bouddha, ce bodhisattva après avoir absorbé nombre de parfums et s’en être oint le corps, s’immole. La flamme ainsi émise dure mille deux cents ans. Dans son existence suivante, toujours en hommage au même bouddha, cette fois-ci il se brûle un bras qui se reconstitue ensuite. En savoir plus : Roi des Remèdes un bodhisattva à la personnalité contrastée.
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Roi des Sons-Grandioses [bouddha] (威音王佛, Ïon-ōbutsu, Wēiyīnwáng fó, Bhīṣma garjita svara Rāja) :
au mot-à-mot en sanskrit : Bhīṣma terrible, garjita tonnerre et svara : son. Bouddha cité au début du chapitre XX du Sūtra du Lotus, le chapitre du Bodhisattva Toujours-Sans-Mépris et qui aurait vécu dans une époque très lointaine et aurait enseigné durant une très longue période.
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Roi du Rugissement-Léonin [bouddha] (師子音王, Shishionnō, Shīzǐyīnwang, Siṃhaghoṣa Rāja, सिंहघोषराज) :
également connu sous le nom d'Ainsi-venu Roi du Grondement du Rugissement-Léonin (師子吼皷音王如来). Dans le bouddhisme le rugissement du lion désigne l’enseignement suprême. Ce bouddha du passé est cité dans le Sūtra de l’Absence de mouvements des multiples dharma et il vit dans un monde merveilleux.Les arbres y sont formés des sept joyaux, l’air résonne du son de la loi, permettant aux êtres de posséder la voie. Ce bouddha enseigne les trois véhicules, les auditeurs parvenant au stade d’arhat, les bodhisattva à celui de la constance de la non naissance des phénomènes. Son enseignement dure 60 000 ans et lors de sa période finale, il a pour disciples Intention-Victorieuse et Racines d’Allégresses.
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Roi Lanka (楞伽王, Ryōga ō, Lèngqié wáng) :
homme pieux, défenseur du bouddhisme. Il incarne l'ideal du roi qui, croyant dans l'enseignement du bouddhisme, gouverne avec sagesse et fait des offrandes au Bouddha.
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Roi Ornement-Merveilleux (妙莊嚴王, Myōshōgonnō, Miàozhuāngyánwáng, Śubhavyūha rāja) :
personnage qui apparaît dans le vingt-septième chapitre du Sūtra du lotus et qui lui donne son titre. Adepte du brahmanisme, ce roi est converti grâce à l’action conjointe de son épouse et de ses deux fils. Il remet ses pouvoirs royaux à son frère et devient moine. Il est une incarnation ancienne du bodhisattva Vertu de Fleur (ou Vertu de Splendeur, 華徳菩薩, Ketoku bosatsu, Huádé púsà).
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rois du ciel [quatre grands] (四大天王, shidaïtennō, sìdàtiānwáng)
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rokkon (six racines, 六根, liùgēn)
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rokkon shōjō (purification des six racines, 六根清淨, liùgēn qīngjìng)
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rokudō (six voies, 六道, liùdào)
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Rokuge gosho (録外御 書) : article en cours de rédaction, cf. Rokunai gosho.
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roku haramitsu (six perfections, 六波羅蜜, liùpōluómì, ṣaṭ pāramitā)
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Rokuharamitsukyō (Sūtra des six perfections, 六波羅蜜經, Liùpōluómìjìng)
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Rokunai gosho (録内御書) :
écrits de Nichiren publiés au XVIIesiècle sur la base de la première compilation (XVesiècle) des listes des écrits du maître effectuée par Toki Jonin et ses disciples. Littéralement Rokunai gosho signifie Écrits figurant dans les archives, c'est-à-dire les écrits qui figurent dans les premiers travaux de compilation. Plus tard, cette édition fut augmentée par la parution du Rokuge gosho (録外御書), Écrits hors les archives. En japonais pour désigner les deux volumes de ces premières éditions, on use de l'expression Rokunaï Rokuge (録内録外). À Paris, la Bibliothèque du musée Guimet possède un exemplaire d'époque du Rokunai.
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Rokuon (Parc aux cerfs, Parc aux gazelles, 鹿苑, Lùyuàn, Mṛga dāva)
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rokuonji (période du Parc aux cerfs, 鹿苑時, Lùyuànshí)
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roku rōsō (six moines aînés, 六老僧)
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rokushiki (six consciences, 六識, liùshí)
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rokushin (six liens de parenté, 六親, liùqīn)
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rokusoku (six identités, 六即, liùjí)
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rompre avec les passions (斷惑, danwaku, duànhuò, kleśa prahāṇa) :
on trouve de nombreuses autres possibilités de traduire : éliminer les passions, les tourments, bannir l'affliction, etc. Le deuxième terme en chinois qui signifie trouble, est lui-même une traduction du sanskrit kleśa (क्लेश) que les traducteurs chinois ont aussi rendu par l'expression fánnǎo (煩惱, bonnō en japonais). Voir passions.
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ronji (maître des doctrines, 論師, lùnshī)
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ronyū (discussion sur l'usage, 論用, lùnyòng) : voir cinq catégories de significations occultes.
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rú (ainsité, 如, nyo, tathatā)
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rùdào (celui qui est entré sur la voie, 入道, nyūdō, sannyasin)
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Rúlái (Ainsi-venu, 如來, Nyoraï, Tathāgata)
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Rúlái shénlì pǐn (Pouvoirs miraculeux de l’Ainsi-venu, 如來神力品, Nyoraï jinriki hon) : XXIe chapitre du Sūtra du lotus.
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Rúlái shòuliáng pǐn (Longévité de l’Ainsi Venu, 如來壽量品, Nyoraï juryō hon) :
XVIe chapitre du Sūtra du lotus.
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rúlǐ (principe d'ainsité, 如理, nyori)
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rúliánhuázàishuǐ (pareil à la fleur de lotus sur l'eau, 如蓮華在水, nyorengezaisui)
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rūpa dhātu (monde de la forme, 色界, shikikaï, sèjiè)
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rūppa citta (forme et esprit, 色心, shiki shin, sé xīn)
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rúrú (parfaite ainsité, 如如, nyonyo, tathatā)
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ruten (流轉, liúzhuǎn) : voir saṃsāra.
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ryakukō shugyō (ascèse pratiquée durant des éons, 歷劫修行, lìjié xiūxíng)
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Ryōga ō (Roi Lanka, 楞伽王, Lèngqié wáng)
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Ryōjusen (mont sacré du Vautour, 靈鷲山, Língjiùshān, Gṛdhra kūṭa parvata)
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Ryōkan 良觀 (1217 - 1303) :
religieux japonais, souvent appelé Ryōkan bō (良觀房, moine Ryōkan). Originaire du Yamato, à dix ans il commence l'apprentissage monastique. Ordonné à vingt-quatre ans dans la tradition Shingon, il opta par la suite pour le courant des Préceptes (Ritsu) qu'il contribua à rétablir. Il s'installe en 1261 à Kamakura où il bénéficie de la protection du clan Hōjō. Au temple Gokurakuji il met en place des institutions charitables pour les nécessiteux. Il fait partie de ces moines qui tentèrent d'amener la pluie lors d'une période de sécheresse particulièrement longue et qui échouèrent alors que Nichiren, lui, réussit. Il semble qu'après ces évènements il ait voué à Nichiren une rancune tenace qui influa sur les persécutions qui touchèrent le nouveau courant nichiréniste.
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Ryōsen (靈山, Língshān, Gṛdhra kūṭa)
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ryū (dragon, 龍, lóng, nāga)
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Ryūnyo (Fille dragon, 龍女, Lóngnǚ, Nāgakanyā, नागकन्य)
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Ryūsha (Takla-Makan, 流沙, Liúshā)
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