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ubai (優婆夷, yōupóyí, upāsikā)
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ubasoku (優婆塞, yōupósāi, upāsaka)
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Ueno [Dame nonne] (上野尼御前, Ueno ama gozen) : fille de Matsuno Rokurō, femme de Nanjō Hiōeshichirō, mère de Nanjō Tokimitsu (1259 - 1332), donateur des terrains du temple Taïsekiji, et grand-mère de Nichimoku (1260-1333), un autre disciple important de Nichiren. Le nom de Ueno vient du nom d'un village situé sur le domaine dont son époux avait la responsabilité. Après la mort de son mari, elle se consacre à l'éducation de ses
jeunes enfants. Cette femme à la foi très pure a reçu plusieurs lettres de Nichiren, certaines sont connues sous le nom de Réponse à dame nonne Ueno (上野尼御前御返事, Ueno ama gozen gohenji).
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Ugayafukiaezunomikoto (鵜葺草葺不合尊) : voir cinq règnes de divinités terrestres.
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uï (composé, 有爲, yǒuwéi, samskrta)
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Uijinomikoto (泥土煮尊) : voir sept règnes de divinités célestes.
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ujō (êtres émotionnels, 有情, yǒuqíng)
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u mu (être et non-être, 有無, yǒu wú)
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Une pensée (一念, ichinen, yīniàn, eka citta kṣaṇa) :
du chinois yī, un, et niàn, la pensée de l'instant, ce qui est présent en l'esprit. Désigne la durée extrêmement brève qui serait l'unite temporelle minimale constituant notre vie ; c'est l'esprit en son instantanéité toujours renouvelée.
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Une pensée trois mille (一念三千, ichinen sanzen, yīniàn sānqiān) :
l'un des principes centraux de l'École Tiantai professé par Zhiyi. La combinaison de la présence mutuelle des dix mondes (cent), des dix Ainsi (mille) et des trois domaines, produit le nombre trois mille, et cette opération de multiples facteurs est immanente à chaque instant de la pensée.
Nichiren a repris en totalité le concept d'Une pensée trois mille formulé par Zhiyi et qu'il a appelé "Une pensée trois mille en tant que principe" (理の一念三千, ri no ichinen sanzen). II a également développé un mode d'expérience de ce principe qui permet de voir les trois mille dans "Une pensée" et, à partir des trois mille, d'accéder à "Une pensée" : il s'agit là "d'Une pensée trois mille en tant que pratique" (事の一念三千, ji no ichinen sanzen). Pratique (事) doit être ici compris comme opposé à Principe (理), il s'agit donc de l'acception philosophique de ce terme. Parfois je traduis également par expérience de la Une pensée trois mille car souvent dans les milieux bouddhistes on interprète la pratique comme étant le rituel religieux, d'où une possibilité de confusion dans la compréhension d'Une pensée trois mille en tant que pratique.
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une perle précieuse (一寶珠, ichihōju, yībǎozhū) :
voir fille dragon.
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unicité corporelle de l'égarement-éveil (迷悟一體, meigoittai, míwùyītī) :
contrairement à la perception générale des doctrines du bouddhisme, l'égarement et l'éveil ne sont pas deux notions opposées mais sont l'élément constituant de la vie elle-même. Ce sont nos notions préalables qui nous font croire que hors de l'égarement il y a l'éveil alors que la vie est caractérisée par l'existence de ce que nous devons appeler l'égarement-éveil. Voir également égarement-éveil, non-dualité de l'égarement et de l'éveil, l'homme ordinaire s'identifie à l'ultime.
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unicité de temps (同時卽, dōjisoku, tóngshíjí) :
simultanéité, emploi du caractère 卽 (identité, soku, jí) pour exprimer cette simultanéité. On trouve également l'expression identité de temps (時間卽, jikansoku, shíjiānjí) dont le sens est très proche. Antonyme : identité différée (異時卽, ijisoku, yìshíjí). Voir identité (卽, soku, jí).
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union obscure du lieu et de la sagesse (境智冥合, kyōchi myōgō, jìngzhì mínghé) :
l'expression se décompose en deux groupes de deux caractères chacun. Le lieu (境, kyō, jìng) est le terme par lequel les traducteurs chinois ont traduit plusieurs expressions sanskrites telles que viṣaya (territoire, espace, champ de perception), artha (objet) ou gocara (le perceptible). Toutes ces notions renvoient donc à celle de lieu, environnement perceptible du sujet et aux éléments (choses) constitutifs de cet environnement. La sagesse (智, chi, zhì) réfère à jñāna, la sagesse, l'intelligence, la connaissance. L'expression 'union obscure du lieu et de la sagesse' décrit l'éveil bouddhique sous la forme de la relation qui s'établit entre le lieu et la sagesse. Cette relation est alors une union (合) obscure (冥) c'est-à-dire profonde, mystérieuse, intégrale. L'auto-limitation du sujet par processus d'identification (il s'identifie à son propre corps, à sa personne) est jugée comme une erreur particulièrement nocive et finalement désespérante : le monde aura raison de ce corps, de cette personne qui finalement disparaîtront. Or, la conscience que l'on peut avoir du fait d'exister n'est que l'expérience de la triple harmonie. L'entraînement de la sagesse, de l'attention portée aux choses qui constituent l'environnement permet de faire disparaître les délimitations usuelles entre la connaissance mentale et le monde (extérieur). Dès lors l'esprit se répand dans le lieu et le lieu emplit le mental, c'est l'union obscure. Ce concept d''union obscure du lieu et de la sagesse' apparaît principalement dans le courant Tiantai, on y trouve également comme équivalent l'expression 'unité obscure du lieu et de la sagesse' (境智冥一, kyōchi myōichi, jìngzhì míngyī) où le caractère 'un' (一) illustre parfaitement cette condition où sagesse et environnement ne font plus qu'un, sont totalement mêlés.
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unique grande œuvre (一大事, ichidaiji, yīdàshì) :
expression qui apparaît dans le chapitre II du Lotus et qui désigne la raison essentielle de l’apparition d’un bouddha en ce monde. É. Burnouf traduit par ‘un grand but, un grand objet’. Le chapitre II qualifie bien ce qu’est cette grande œuvre unique du Bouddha (voir MHRGK p 166, JNR p 75, Burnouf p 26) qui consiste à vouloir faire s’ouvrir les êtres au savoir et à la vision du Bouddha et leur faire obtenir la purification, à montrer aux êtres le savoir et la vision du Bouddha, à les faire s’éveiller au savoir et à la vision du Bouddha et à les faire entrer sur la voie du savoir et de la vision du Bouddha. La progression est significative, tout d'abord l'ouverture et la purification ensuite le Bouddha montre, puis il fait s'éveiller et enfin pénétrer sur la voie. Dans les rituels où l'on récite le chapitre II (Moyens) on perçoit bien l'emphase qui est mise sur ce passage notamment par la répétition rythmique à huit reprises de l'expression shutsugen no se (出現於世, apparaissent au monde [les bouddha]). Dans la tradition bouddhique du Lotus les trois caractères 'unique-grande-œuvre' (一大事) ont été mis en relation avec plusieurs concepts ternaires notamment la triple vérité ou les trois grandes lois ésotériques.
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unir les trois et revenir à l'unique (會三歸一, esan kiïtsu, huìsān guīyī) : voir ouvrir les trois et révéler l'unique.
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unité obscure du lieu et de la sagesse (境智冥一, kyōchi myōichi, jìngzhì míngyī) :
voir union obscure du lieu et de la sagesse (境智冥合, kyōchi myōgō, jìngzhì mínghé)
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upādhyāya (précepteur, 和尚, kashō, héshàng)
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upāsaka (優婆塞, ubasoku, yōupósāi) : laïc pieux ; voir quatre gens.
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upāsikā (優婆夷, ubai, yōupóyí) : laïque pieuse ; voir quatre gens.
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upaya (moyens, 方便, hōben, fāngbiàn)
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usa (productif, 有作, yǒuzuò)
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