Ère Bun-eï.

Hakiri Rokurō Sanenaga.

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Situé au-dessus du kaō de Nichiren, écrit assez petit sur deux colonnes probablement par Nikkō : Remis au convers Sérénité de la Loi, Hakiri du pays de Kai (甲斐國波木井法寂房授与之). Sérénité de la Loi (法寂房) était le nom de nyūdō de Hakiri.

52,4 x 33,0 - 1 lé.

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Kuonji, Fujinomiya-shi.

Primaire.

Colonne centrale : Namu Myōhōrenguékyō, encadré à gauche de Shakamuni butsu et à droite de Tahō nyorai. Leur nom est précédé de Namu. Sur les côtés chacun des deux Rois de Lumières Amour (à gauche) et Immuable (à droite). En bas à gauche signature de Nichiren, à droite son kaō.

Premier gohonzon de notre liste à comporter un ajout. Comme la plupart d'entre-eux il a été inscrit par Nikkō. Cette pratique confirme que la composition de mandala pour des disciples est devenue une pratique régulière et que Nichiren et Nikkō ont jugé bon d'ajouter si nécessaire une mention pour identifier le destinataire.

On distingue nettement des traces de plis, ce qui laisse à penser que ce type de honzon était plié afin d'être porté sur celui à qui il était conféré. De ce fait, il s'agirait d'un Omamori gohonzon (talisman personnel).

le destinataire de ce gohonzon Hakiri Rokurō Sanenaga était un disciple de Nikkō. Il procura à Nichiren l'ermitage du mont Minobu où il demeura durant les neuf dernières années de son existence.

Ce gohonzon fait partie d'une série appelée les cent gohonzon de Sado (佐渡百幅の御本尊, Sado hyakufuku no gohonzon). Cela signifie-t-il que Nichiren aurait inscrit cent gohonzon durant son exil dans cette île ? Ce n'est pas certain. Le nombre 100 indique peut-être que de nombreux gohonzon individuels de ce type ont été inscrits par Nichiren pour certains disciples. Plusieurs autres gohonzon de cette même période sont par leurs dimensions et leur contenu très proches, notamment les #3a, #3b et #3c, les #5, #6, #7 et #25 ; le #2 également présente des similitudes.