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Date d'inscription : |
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Récipiendaire : |
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Phrase d'hommage : |
Maintenant ces trois mondes
Sont tous ma possession
Les êtres qui les peuplent
Sont tous mes enfants
Pourtant ces lieux à présent
Tous regorgent d'infortunes
Il n'est que moi seul
Qui puisse les secourir
Les deux derniers caractères du dernier vers ne sont plus lisibles(救護, secours, protection)
Célèbres quatrains du chapitre de la Parabole (MHRGK p 233, JNR p 116). Ces quatrains sont également commentés par Nichiren dans la Transmission orale sur les significations.
Pour l'emplacement de ces quatrains et l'ordre des vers, voir Remarques ci-dessous. |
Ajout : |
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Dimensions (cm) & nombre de lés : |
46,1 x 32,7 - 1 lé. |
Nom usuel : |
Gohonzon de Maintenant ces trois mondes (今此三界御本尊, Konshisankai denpō gohonzon). |
Lieu de dépôt actuel : |
Honnonji, Minobu-chō. |
Style : |
SSpécifique, à part le Titre, la signature de Nichiren (dont on voit juste le premier caractère 日 et un petit morceau du haut du second : 蓮), son kaō (pas visible) et quelques caractères difficilement identifiables en bas à droite, il y a juste les huit vers de la citation du Lotus |
Contenu scriptural : |
Au centre Namu Myōhōrenguékyō, en dessous la signature de Nichiren, à gauche de laquelle il semblerait y avoir le kaō. De part et d'autre de la colonne centrale nous avons la citation du chapitre de la Parabole (voir Remarques ci-dessous) et en bas à droite, quelques caractères à peine lisibles, probablement Kishimojin puis, en se rapprochant du centre, peut-être les jūrasetsunyo. |
Particularités graphiques : |
Ce gohonzon est très abimé. Il n'en reste pas moins très intéressant. Le trait est plus épais que le #28 dont il partage la structure et le format. Toutefois la colonne centrale et la répartition du texte sont un peu déportées vers la gauche. |
Remarques : |
Si l'on commence à lire à partir de la droite, ce qui est normal à cette époque, les deux premiers vers du second quatrain précède les deux premiers vers du premier... Puis de l'autre côté de Namu Myōhōrenguékyō les deux derniers vers du premier quatrain suivis des deux derniers vers du second. Ce qui donnerait :
Pourtant ces lieux à présent
Tous regorgent d'infortunes
Maintenant ces trois mondes
Sont tous ma possession
//
Les êtres qui les peuplent
Sont tous mes enfants
Il n'est que moi seul
Qui puisse les secourir
// indiquant que la citation se poursuit vers la gauche, de l'autre côté du Titre (Daïmoku).
Le gohonzon #28 est très similaire à celui-ci, et le #90 reprend lui aussi la même citation qui se trouve encore fragmentée en séquences de deux vers chacune mais toutefois avec un autre ordre de lecture ...
Le mystère de cette présentation de l'ordre des vers ne laisse pas d'interroger. Ce qui est étrange, c'est que même en bouleversant l'ordre des vers de la sorte, le sens - ou alors un sens finalement assez voisin - continue de transparaître. Si l'on appliquait la même opération à un autre texte on aurait dans la majeure partie des cas un résultat plutôt absurde. Je me suis demandé si le fait qu'il s'agisse d'un gohonzon personnel de type omamori, c'est-à-dire d'un gohonzon qui était plié et porté sur soi, ne permettait pas ce genre de procédé. Ces gohonzon n'étaient pas faits pour être dépliés, on ne voyait pratiquement jamais leur contenu. Est-ce que cet ordre du texte révélait quelque chose au dépliage ? ou bien était-il là pour interpeler celui à qui il avait été confié par son étrangeté lorsqu'un jour au temple celui-ci l'aurait ouvert ?
Le mandala #25 est également conservé dans le même temple que celui-ci. |
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