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Date d'inscription : |
3e année de Kōan (1280), 9e mois, 8e jour. La date est écrite en bas à droite du grand roi céleste Vaste-Regard, contre le bord. |
Récipiendaire : |
Conféré à l'upāsikā Minamoto Nichikyō (優婆夷源日教授与之). Inscription en bas à gauche du grand roi céleste Accroissement, contre le bord. |
Phrase d'hommage : |
Plus de 2230 ans après l’extinction du Bouddha, dans tout le Jambudvīpa, jamais ce grand mandala n’apparut (佛滅度後二千二百三十余年之間一閻浮提之内未曾有大漫荼羅也). Cette phrase est écrite au-dessus de la partie droite du kaō de Nichiren, à gauche de la partie basse du nom du Roi de Lumières Immuable. Elle est inscrite sur 7 colonnes, la dernière ne comprenant le caractère : nari (也), qui est d'ailleurs un peu éloigné de ce qui le précède mais dont le long trait horizontal souligne toute la phrase. |
Ajout : |
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Dimensions (cm) & nombre de lés : |
46,1 x 30,9 - 1 lé. |
Nom usuel : |
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Lieu de dépôt actuel : |
Shōdōji, Yokohama. |
Style : |
Restreint. |
Contenu scriptural : |
1. Aux quatre coins du gohonzon : les quatre grands rois du ciel. Les deux Rois de Lumières sont à leur place habituelle : Amour à gauche et Immuable à droite.
2. Colonne centrale : Namu Myōhōrenguékyō et tout en bas Nichiren-kaō un peu déporté vers la gauche.
3. Étage supérieur : tous les noms des personnages sont précédés de Namu. En partant du centre à gauche : Shakamuni butsu, Jōgyō bosatsu (bodhisattva Pratique-Pure), Anryūgyō bosatsu (bodhisattva Pratique-Pacificatrice). Et à droite, toujours en partant du centre : Tahō nyorai, Jōgyō bosatsu, Muhengyō bosatsu (bodhisattva Pratique-Illimitée).
4. Étage médian : nous trouvons juste six divinités.
À gauche en partant du centre : le grand roi Shakudaikanin (Indra), le roi céleste Grande-Lune et le roi céleste Clarté des Constellations (大明星天王, Daimyōjōtennō).
À droite en partant du centre : Daibontennō, Daïrokutenmaō, Daïnittennō (大日天王, le roi céleste Grand-Soleil).
5. Étage inférieur : à gauche les dix ogresses et en vis-à-vis à droite leur mère Kishimojin. Elles sont situées sous le caractère kyō (經) du Titre.
6. Un peu en dessous, décalés du centre : à gauche Namu Dengyō daishi et à droite Namu Tendaï daishi.
7. Plus bas encore, à gauche, sous les dix ogresses : Hachiman dai bosatsu ; et à droite, sous Kishimojin : Tenshō daïjin.
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Particularités graphiques : |
Ce gohonzon est très proche du #98 et également du #97 pour le contenu des inscriptions. On peut donc se reporter aux pages qui leur sont consacrées pour avoir une bonne idée de cette série de trois gohonzon dédiés à de pieux laïcs. |
Remarques : |
À propos de la destinataire, l'upāsikā Minamoto Nichikyō, nous n'avons aucune donnée biographique précise, ce qui est encore un point commun avec les gohonzon #97 et #98. Cette personne est qualifiée d'upāsikā, ubai en japonais, terme qui depuis les origines de la communauté bouddhique désigne les pratiquantes laïques. Pour les hommes, on emploie l'expression upāsaka (ubasoku en japonais). Le nom bouddhique de cette croyante est précédé de Minamoto (源) qui peut être le nom de sa famille ou de son clan. Minamoto était le nom d'un clan annobli qui a joué un rôle important dans l'histoire du Japon.
Ce gohonzon est actuellement conservé au temple Shōdōji à Yokohama. Les photos et commentaires que montre le site web de ce temple sont prodigues en religiosité et apparat. |
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