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Qiān (Tablettes, 籤, Sen)
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qiántàpó (乾闥婆, kendatsuba, gandharva)
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qiántuó (démon safran, 犍駄, kenda, gandha)
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qībǎo (sept joyaux, 七寶, shippō)
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qīfāngbiàn (sept moyens, 七方便, shichihōben)
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qīnán (sept fléaux, 七難, shichinan)
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qīpì (sept paraboles, 七譬, shichihi)
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Quànchí pǐn (Exhortation à la sauvegarde, 勸持品, Kanji hon) :
XIIIe chapitre du Sūtra du lotus.
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quán dàshèngjiào (enseignements du Grand Véhicule provisoire, 權大乘教, gon daïjōkyō)
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quánjiào (doctrines provisoires, 權教, gonkyō)
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quatorze offenses (十四誹謗, jūshi hibō, shísì fēibàng) :
"hibō, fēibàng, 誹謗" la clef chinoise de chacun des deux caractères est la parole (言) ; généralement le sens donné à ce mot est calomnie, diffamation, critique. Dans la terminologie bouddhique on trouve le terme 謗法, hōbō, bàngfǎ, le dénigrementde la loi, de sens et prononciation assez proches. Pourtant dans l'énumération que nous avons ici, les actions évoquées ne sont pas toutes ce que le bouddhisme appelle des actes vocaux, notamment l'attachement aux désirs ou le manque de discernement. Probablement, c'est parce que la parole reste un révélateur et un vecteur de ces actes. Nous pouvons penser, toutefois, que ce sont quatorze actes mentaux opposés à l'esprit du Sūtra du lotus. Ils apparaissent dans le cinquième volume du Fǎhuá wénjùjì, Notes sur les phrases et les mots de la Fleur de la loi, du Chinois Zhanlan (717-782), courant Tiantai. Il s'agit selon cet auteur, des quatorze causes du mal, à savoir l'orgueil, l'indolence, l'égocentrisme, la superficialité, l'attachement aux désirs, le manque de discernement, l'incroyance, le refrognement, le doute, la médisance, le mépris du bien, la haine du bien, la jalousie envers le bien et le ressentiment à l'égard du bien.
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quatre appuis de la loi (法四依, hō shie, fǎ sìyī) :
quatre appuis de la loi décrits dans le Sūtra du nirvana. Ce sont les recommandations finales du Bouddha pour les
générations futures. Il s'agit de quatre couples d'injonctions qui énumèrent, chaque fois, ce sur quoi le pratiquant du bouddhisme peut s'appuyer avec confiance. Il s'agit
de :
1. l'enseignement et non pas l'enseignant (selon la loi et non la personne, 依法不依人, ehō fu ejin, yīfǎ bù yīrén),
2. le sens de l'enseignement et non pas la forme (selon la signification et non les mots, 依義不依語, egi bu ego, yīyì bù yīyǔ),
3. la sagesse et non les notions communes (selon la sagesse et non les jugements, 依智不依識, echi fu eshiki, yīzhì bù yīshì) et
4. les sūtra achevés et fondamentaux et non les sūtra provisoires (selon les sūtra aux sens définitifs et non les autres, 依了義經不依不了義經, eryōgikyō fue furyōgikyō, yīliǎoyìjīng bùyī bùliǎoyìjīng).
Ces recommandations sont d'une grande justesse et l'on ne peut que déplorer que le monde bouddhique ne les ait pas toujours suivies privilégiant parfois l'attachement à tel ou tel maître au détriment de la connaissance de la loi bouddhique, le formalisme au détriment de la compréhension, la sagesse commune au détriment de la sagesse profonde, voire les textes équivoques au détriment des textes fondamentaux.
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quatre appuis de la loi juste (正法四依, shōhōshie, zhèngfǎsìyī) : ces quatre appuis de la loi juste sont mentionnés dans Le Dévoilement des Prophéties du Bouddha ainsi que dans un autre traité de Nichiren Les Périls encourus par le pratiquant du Lotus (Hokke gyōja ōnanji, 法華行者逢難事). Il s'agit de quatre maîtres du bouddhisme de la période de la loi juste ; je n 'ai toutefois pas pu en trouver la liste complète, parmi eux figurent Nāgārjuna et Vasubandhu.
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quatre aspects (四相, shisō, sìxiàng) :
voir quatre modes du composé.
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quatre bodhisattva (四菩薩, shi bosatsu, sì púsà) :
la liste de ces quatre personnages varie selon les sūtra. Dans l'optique 'lotussienne' qui nous intéresse ici, on distingue deux groupes de quatre bodhisattva liés au Sūtra du lotus, ceux de la doctrine empruntée et ceux de la doctrine originelle.
Les quatre bodhisattva de la doctrine empruntée sont Mañjuśrī, Sage-Universel, Roi des Remèdes et Contemplateur des Sons. Toutefois on peut s'interroger sur la pertinence de cette liste, en ce sens où ces bodhisattva apparaissent principalement dans la deuxième moitié du Lotus, celle de la doctrine originelle. Dans la première moitié, à part Sage-Universel, ils sont surtout cités, parmi d 'autres, dans la description de l'assemblée que donne le Prologue.
Les quatre bodhisattva de la doctrine originelle sont ceux qui mènent le groupe des bodhisattva surgis de la terre au chapitre XV. Ce sont Pratique-Supérieure (上行菩薩, Jōgyō, Shàngxíng, Viśiṣṭacāritra), Pratique-Illimitée (無邊行菩薩, Muhengyō,Wúbiānxíng, Anantacāritra), Pratique-Pure (浄行菩薩, Jōgyō, Jìngxíng, Visuddhacaritra) et Pratique-Pacificatrice (安立行菩薩, Anryūgyō, Ānlìxíng, Supratiṣṭhitacāritra). Voir le traité de Nichiren La Représentation des quatre bodhisattva Shi bosatsu zōryū shō (Showa Teïhon p 1647).
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quatre doctrines selon la méthode de conversion (化儀四教, kegi shikyō, huàyí sìjiào) : un des systèmes de distinction des enseignements bouddhiques (教判, kyōban, jiàopàn) dans la tradition Tiantai. Comme l'ont fait d'autres traducteurs (Robert, Swanson), nous traduisons par doctrine le terme jiào (教, kyō) généralement traduit par ‘enseignement’ afin de ne pas induire de confusion avec un autre système de distinction des enseignements : les quatre enseignements (cf. ci-dessous). Système de distinction des prêches du Bouddha selon leur adaptabilité à son auditoire et donc système de classement des sūtra censés être les récits de ses prêches. Il s’agit de :
1. L’enseignement subit (頓教, tongyō, dùnjiào) : méthode qui prône l’éveil soudain,
2. L’enseignement graduel (漸教, zenkyō, jiànjiào) : méthode qui tenant compte des capacités des auditeurs tend à les faire progresser graduellement,
3. L’enseignement ésotérique (祕密教, himitsukyō, mìmìjiào) : méthode qui permet à certains auditeurs une compréhension supérieure alors que l’auditoire lui ne perçoit que le discours tenu,
4. L’enseignement indéterminé (不定教, fujōkyō, bùdìngjiào) : indéterminé car dépendant de la compréhension et de l'interprétation de chacun.
Pour d’autres critères de classement des enseignements du Bouddha selon la tradition Tiantai, on se reportera à quatre enseignements et cinq périodes). Il convient de remarquer la précision et la finesse analytique développé par les fondateurs du Tiantai pour ce type de classements qui ici prend en compte tant les capacité pédagogiques de l'enseignant que les différentes sortes de réceptions des disciples.
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quatre enseignements (四教, shikyō, sìjiào) :
l'un des procédés de distinction des enseignements (教判, kyōban, jiàopàn) formuléspar le Chinois Zhiyi (538-597). Également appelé distinction entre les quatre enseignements (四教判, shikyōban, sìjiàopàn).
Dans toute son œuvre, Zhiyi a voulu ordonner l'ensemble des doctrines et Sūtra du Bouddha que la tradition avait recueilli, afin d'exposer l'originalité du Sūtra du lotus. Il a nommé ce procédé jiàopàn : la classification des enseignements. Pour ce faire, il a créé plusieurs systèmes, le sìjiàopàn, distinction entre les quatre enseignements, est l'un d 'eux. Portant sur l'ensemble des écrits de la tradition bouddhique de son époque, il prend pour critère le contenu doctrinal des textes et ainsi les ordonne en quatre grandes catégories :
1. l'Enseignement des trois corbeilles,
2. l'Enseignement commun,
3. l'Enseignement distinct et
4. l'Enseignement global.
En savoir plus : Les quatre enseignements, système de classification des sūtra bouddhiques selon leur contenu.
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quatre forces (四力, shiriki, sìlì, catvāri balāni) :
principalement 2 listes de ces quatre forces. La première apparaît dans le Sūtra de la possession de la terre de bodhisattva (菩薩地持經, Bosatsujijikyō, Púsàdìchíjīng, Bodhisattva bhūmi sūtra) et désigne quatre forces nécessaires pour engendrer la pensée d'éveil il s'agit de :
1. la force personnelle (自力, jiriki, zìlì, sva bala),
2. la force d'autrui (他力, tariki, tālì, para bala),
3. la force des causes (因力, inriki, yīnlì, hetu bala) et
4. la force des moyens (方便力, hōbenriki, fāngbiànlì, upaya bala).
La seconde apparaît dans des commentaires plus tardifs mais peut être rapportée à la pratique du Lotus. Il s'agit des forces nécessaires pour réaliser l'éveil :
1. la force de la foi (信力, shinriki, xìnlì, śraddhā bala),
2. la force de la pratique (行力, gyōriki, xínglì, caryā bala),
3. la force du Bouddha (佛力, butsuriki, fólì, buddha bala) et
4. la force de la loi (法力, hōriki, fǎlì, dharma bala).
Remarquons que les deux premières forces de cette liste sont produites par le croyant et les deux dernières par le Bouddha et son enseignement.
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quatre gens (四衆, shishu, sìzhòng, catur pārṣada) : les quatre groupes de fidèles du Bouddha. Pour les religieux, les moines et les nonnes et pour les croyants laïques, les hommes et femmes. À l’origine moines et nonnes étaient des ordres mendiants, ils étaient désignés par les termes bhikṣu, bhikṣuṇī. Les laïques eux, hommes et femmes (upāsaka et upāsikā, de upās (उपास्): honorer, servir, être un appui), étaient les fidèles qui suivaient l’enseignement du Bouddha et faisaient aumône aux religieux. Autres traductions de ce terme : quatre congrégations, quatre assemblées.
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quatre
grands rois du ciel (四大天王, shidaïtennō, sìdàtiānwáng) :
Quatre rois deva de la mythologie indienne. Placés sous les ordres d'Indra, chacun d'entre eux se tient sur l'un des quatre versants du mont Sumeru et est le seigneur de deux des huit classes d'êtres fantastiques (八部鬼衆, hachibukishu, bābùguǐzhòng).Dans le premier chapitre Prologue duSūtra du lotus, ils viennent assister au prêche du Bouddha et dans le vingt-sixième, Formules détentrices, ils jurent de protéger le pratiquant du Lotus. En savoir plus : Les quatre grands rois célestes et leurs troupes.
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quatre identités et six différences (四同六異, shidō rokuï) :
système développé par Saïchō(767 - 822) pour dégager les similitudes et les divergences d'interprétations entre deux ouvrages fondamentaux des débuts de l'École Tiantai en Chine : le Fǎhuá xuányì (Sens occulte de laFleur de la loi) et le Fǎhuá wénjù (Mots et phrases de la Fleur de la loi). Ces deux traités ont été rédigés par Guanding (561 - 632) et reprennent les enseignements de son maître Zhiyi (538 - 597) sur le Sūtra du lotus. En savoir plus : Les quatre identités et six
différences du Sens occulte et des Mots et phrases de la Fleur de la loi.
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quatre mauvaises voies (四悪道, shi akudō, sì èdào) :
quatre premiers des dix mondes. On trouve aussi l'expression quatre mauvaises destinations. En fait, il s'agit des trois mauvaises voies auxquelles on ajoute le monde des asura. Avec les quatre mauvaises voies, nous sommes déjà dans une conception plus spécifiquement bouddhique par comparaison aux trois mauvaises voies. Les asura représentent un degré de la vie moins douloureux que ceux des trois premiers mondes comme l'enfer ou les animaux par exemple. Mais nous avons affaire à des mondes de l'existence qui sont infra-humains, en ce sens où le monde des hommes représente le cinquième des dix mondes. Dès lors, pour nous, les hommes, dans la perception de la présence mutuelle des dix mondes et donc de la perception qui nous est propre des neuf autres mondes, vivre ou renaître dans ces quatre voies est considéré comme une condition dégradée.
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Quatre-Méditations [moine mendiant] (四禪比丘, Shizen biku, Sìchán bǐqiū) :
disciple du Bouddha. Les traditions et récits bouddhique l'identifient parfois à Bonne-Étoile. Comme ce dernier il est également un disciple aveuglé par son orgueil. Devenu moine mendiant il prétend maîtriser les quatre concentrations - d 'où son nom - et être parvenu au nirvana. Il développe des vues opposées à l'enseignement du Bouddha et devient un ennemi acharné de la communauté. Il serait tombé vivant en enfer.
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quatre modes du composé (四有爲相, shiuisō, sìyǒuwéixiàng) :
également appelé quatre aspects ou quatre modes ((四相, shisō sìxiàng). Phases par lesquelles passent tous les phénomènes à savoir la naissance (生, shō, shēng, jāti), la stabilité (住, jù, zhu, sthiti), l'altération (異, i, yì, anyathā ) et la disparition (滅, metsu, miè, vyaya). Ces quatre modes du composé renvoient à l'impermanence et à l'évidence du provisoire (假諦, ketaï, jiǎdì). Voir également triple vérité.
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quatre nobles vérités (四諦, shitaï, sìdì, catvāri aryā satyāni) :
voir quatre vérités.
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quatre pratiques paisibles et heureuses (四安樂行, shi anraku gyō, sì ānlè xíng) :
ou quatre pratiques sereines. Méthodes exposées dans le chapitre de la Pratique commode du Sūtra du lotus. Ces quatre pratiques sont exposées successivement, il s 'agit de la pratique sereine du corps (身安樂行), de celle de la parole (口安樂行), de celle de l'esprit (意安樂行) et de celle de la résolution (誓願安樂行). Une vigilance particulière est portée aux trois sortes d'actes et à la résolution qui doit les porter. Selon le XIVe chapitre du Lotus, dans la période finale cette vigilance a le mérite de permettre d'exercer la pratique de bodhisattva de façon sereine.
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quatre rois célestes : voir quatre grands rois du ciel.
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quatre sages (四聖, shishō, sìshèng) :
on trouve aussi la traduction quatre saints. Plusieurs sens distincts :
1. Dans le traité Mots et phrases de la Fleur de la loi (法華文句, Fǎhuá wénjù) cette expression désigne les quatre mondes supérieurs parmi les dix
mondes, à savoir : auditeurs, éveillés pour soi, bodhisattvaet bouddha. Ces quatre mondes sont accessibles grâce à l'enseignement bouddhique. Faute de pratiquer la loi bouddhique, on ne peut vivre que dans les six premiers mondes, communément appelés les six voies. Le plus haut de ces six mondes, le ciel, est la demeure des divinités qui représentent le degré ultime d'existence dans la plupart des religions.
2. Ce terme désigne également les quatre principaux bodhisattva surgis de la Terre du quinzième chapitre du Sūtra du lotus.
3. Dans la tradition initiée par le traducteur Kumārajīva, il s'agit de quatre de ses disciples et collaborateurs : Dàoshēng (道生, 355 – 434 ) Sēngzhào (僧肇, 374 - 414), Dàoróng (道融) et Sēngruì (僧叡).
4. Dans le bouddhisme zen, ce terme désigne les quatre Vénérés qu'on doit avoir présents à l'esprit au moment de rendre hommage au Bouddha, à savoir le bouddha Amita et les bodhisattva Contemplateur des Sons, Puissance-Extrême et Multitude-Océanique (大海衆, Daïkaïshu, Dàhǎizhòng).
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quatre saintes vérités (四諦, shitaï, sìdì, catvāri aryā satyāni) :
voir quatre vérités.
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quatre sceaux de la loi (四法印, shihōïn, sìfǎyìn, catvāri dharma mudrā) :
cette expression désigne des concepts qui permettent de reconnaître si une théorie ou une doctrine ressortit ou non du bouddhisme. Il s'agit de notions caractéristiques du bouddhisme résumées dans quatre expressions :
1. l'impermanence des multiples mouvements,
2. les multiples dharma sont sans ego,
3. tous les mouvements sont souffrances et
4. sérénité et pureté du nirvana.
Voir la Réponse à Abutsu, les commentaires où ce sujet est abordé et le cours sur les quatre sceaux.
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quatre sortes de religieux ((四種沙門, shishushamon, sìzhǒngshāmén) :
en japonais on dit plutôt shishu no shamon (四種の沙門). Concept enseigné par le Bouddha lors de l'un de ses derniers prêches. Il distingue quatre
espèces de religieux qui se réclameront de son ordre. Il use pour les désigner de l'expression śramaṇa (沙門那, shamonna, shāménnà couramment abrégée en 沙門, shamon, shāmén), et qui désigne un religieux qui a quitté sa famille pour se livrer à une ascèse. Il s'agit des vainqueurs de la voie (勝道沙門, shōdōshamon, shèngdàoshāmén), des enseignants de la voie (説道沙門, setsudōshamon, shuōdàoshāmén), de ceux qui vivent la voie (活道沙門, katsudōshamon, huódàoshāmén) et enfin de ceux qui polluent la voie (汚道沙門, odōshamon, wūdàoshāmén). On voit la décote qui fait que l'on passe des religieux excellents à ceux qui maîtrisent la pratique et la doctrine puis à ceux qui font correctement leur office pour terminer avec ceux-là qui n'amènent que désordre et confusion.
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quatre souffrances (四苦, shiku, sìkǔ, catur duḥkha) :
naissance, vieillesse, maladie et mort (生老病死, shō rō byō shi, shēng lǎo bìng sǐ, jāti jara vyādhi māra). Quatre souffrances fondamentales inhérentes à l'existence. Quatre premières des huit souffrances (八苦, hakku, bākǔ),
les quatre autres étant davantage liées à l'affect : séparation d'avec ceux que l'on aime, fréquentation de ceux que l'on déteste, recherche de ce que l'on ne peut obtenir, préhension des cinq éléments (forme, perception, conception, volition et conscience, c'est-à-dire que le fonctionnement même de ces cinq éléments est douloureux). D'une façon plus générale, cela renvoie à l'origine même de la doctrine bouddhique, à savoir les quatre vérités. La vérité de la souffrance étant la première d'entre elles. On aurait tort de voir dans ces quatre souffrances uniquement la souffrance physique liée à la naissance, au vieillissement, à la maladie ou à la mort. Pour le sujet lui-même, cela recouvre également l'appréhension liée à son devenir ainsi qu'à celui de ceux qui lui sont chers. Ainsi il y a toujours une sorte de problématique de l'accroissement qui est liée à la souffrance et qui dépasse de loin la douleur physique. Voir la Réponse à Abutsu (commentaires) et le cours sur les quatre vérités.
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quatre stances (四偈, shige, sìjì) :
suite de quatre stances régulières de quatre vers et de cinq pieds chacune. Ces stances sont composées selon le modèle habituel des parties versifiées du Lotus.
Dans les écrits de Nichiren, ou dans la littérature consacrée au Sūtra du lotus (par exemple le Wénjù) cette expression fait référence aux stances dites Des Significations des dharma (於諸法之義偈, Oshohōshigi ge, Yúzhūfǎzhīyì jié) qui se situent presque à la fin du chapitre XXI du Sūtra du lotus. On les nomme ainsi en citant le deuxième vers. Normalement c'est le premier vers d'un passage qui permet de le désigner mais, dans le cas présent, le premier vers (Ceux qui peuvent garder ce Sūtra) est relativement fréquent, il apparaît même juste un peu avant ce passage, et il ne permettrait donc pas un repérage précis. En savoir plus : traduction des quatre stances dites Des Significations des dharma.
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quatre terres (四土, shido, sìtǔ) :
nous trouvons deux représentations appelées quatre terres.
1. Dans le courant du Tiantai,
l'expression désigne quatre sortes de terres (de contrées) différentes, environnements des êtres des mondes supérieurs parmi les dix mondes :
- la Terre de la résidence commune,
- la Terre des moyens et du résiduel,
- la Terre de la rétribution vraie sans obstacle ni entrave et
- la Terre de la lumière toujours paisible.
2. Dans le courant du Rien que conscience :
- la Terre de la nature de la loi (法性土, hōshōdo, fǎxìngtǔ),
- la Terre de réception et emploi spontanés (自受用土, jijuyūdo, zìshòuyòngtǔ),
- la Terre de réception et emploi conférés
(他受用土, tajuyūdo, tashòuyòngtǔ) et
- la Terre de métamorphoses (變化土, hengedo, biànhuàtǔ).
Ces quatre terres se réfèrent aux environnements des quatre corps du Bouddha tels que cette école du bouddhisme l'enseigne : corps de la nature de la loi (corps de dharma), corps de réception et emploi spontanés (corps de rétribution), corps de réception et emploi accordés (corps de rétribution) et corps de métamorphoses (corps de manifestation).
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quatre variétés de fleurs (四種華, shishuka, sìzhǒnghuā) :
en japonais on dit également shi shu no hana (四種の華). Ces quatre fleurs sont mentionnées en divers endroits du Sūtra du lotus. Ce sont des fleurs célestes, qui présentent des analogies avec les fleurs que nous connaissons et dont elles peuvent porter le nom. Il s'agit du lotus blanc (曼陀羅華, mandarake, màntuóluóhuá) littéralement fleur de mandara, le grand lotus blanc (摩訶曼陀羅華, maha mandarake, móhē màntuóluóhuá), la fleur céleste blanche (曼殊沙華, manjushaka, mànshūshāhuā) et la grande fleur céleste blanche (摩訶曼殊沙華, maha manjushaka, móhē mànshūshāhuā). D'un point de vue botanique, je ne crois pas que le manjushaka soit identifié ; encore qu'au Japon on désigne ainsi une fleur rouge assez étrange, Lycoris radiata, également appelée higanbana, fleur de l'autre rive.
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quatre vérités ou quatre nobles vérités (四諦, shitaï, sìdì, catvāri aryā satyāni) :
tout premier enseignement du Bouddha. Ce sont :
1. la souffrance (苦, ku, kǔ, duḥkha) - universalité de la souffrance,
2. l'apparition (集, shū, jí, samudaya) - le désir entraîne l'apparition de la souffrance,
3. l'extinction (滅, metsu, miè, nirodha) - l'extinction du désir fait que la souffrance n'apparaît plus,
4. la voie (道, dō, dào, mārga) - l'octuple voie permet d'opérer progressivement cette extinction du désir.
En savoir plus : Les quatre vérités à la lumière des sūtra, le script du cours sur les quatre vérités.
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quatre vertus (四徳, shitoku, sìdé, catvāri guṇa) :
le nirvana est doté des quatre vertus qui sont : la permanence (常, jō, cháng), le bonheur (樂, raku, lè), l'ego (我, ga, wŏ) et la pureté (淨, jō, jìng). La permanence embrasse les trois phases du passé, du présent et du futur et désigne la qualité de ce qui ne connaît pas de fin. Le bonheur est la joie qui découle de la libération de l'emprise de la souffrance et de la satisfaction de goûter le calme et l'apaisement du nirvana. L'ego est la qualité de celui qui a trouvé ce qu'il est vraiment et s'est donc départi de la notion purement individuelle de la personnalité. Et enfin, la pureté représente le dégagement des troubles et souffrances dûs aux passions. À propos de ces quatre vertus on se reportera à l'article Quelques approches du terme nirvana où une mise en perspective est effectuée avec la quadruple erreur.
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quatre-vingts caractéristiques (八十種好, hachiju shu gō, bāshí zhǒng hǎo) :
liste disparate de qualités et de signes distinctifs des corps des bouddha et bodhisattva probablement d'une élaboration assez tardive et qui, au moins dans une lecture littérale, donne l'impression de vouloir faire du corps des bouddha une représentation surnaturelle.
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quatre-vingt mille corbeilles de la loi
(八萬法蔵, hachiman hōzō, bāwàn fǎzàng) :
corbeilles dans lesquelles les enseignements du Bouddha Shakyamuni étaient rassemblés (voir quatre vingt mille enseignements sacrés)
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quatre-vingt mille enseignements sacrés (八萬聖教, hachiman shōkyō, bāwàn shèngjiāo) :
expression désignant la totalité des enseignements que Shakyamuni aurait révélés de son vivant.
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quatre vœux du serment de propagation du bodhisattva (四弘誓願, shi guzeïgan, sì hóngshìyuàn) :
notion caractéristique du bouddhisme du Grand Véhicule. Le bodhisattva par compassion pour la souffrance des êtres, diffère son accession à l'éveil afin de poursuivre son propre cycle des vies et morts et ainsi de propager la loi bouddhique. Ces quatre voeux sont :
1. Faire passer l'infinité des êtres (sur la rive du nirvana),
2. Trancher les innombrables passions,
3. Connaître l'insondable des doctrines,
4. Attester de la prééminence de la voie bouddhique.
Ces quatre voeux sont respectivement associés aux quatre vérités de la façon suivante,évoquant ainsi une attitude propre aux bodhisattva et qui serait une mise en pratique effective de l'enseignement des quatre vérités.
1. Faire passer l'infinité des êtres (sur la rive du nirvana) : traitement de la vérité de la souffrance,
2. Trancher les innombrables passions : traitement de la vérité de l'apparition,
3. Connaître l'insondable des doctrines : traitement de la vérité de l'extinction,
4. Attester de la prééminence de la voie bouddhique : traitement de la vérité de la voie.
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