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kaï (monde, 界, jiè, dhātu)
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kaïdan (estrade d'ordination, 戒壇, jiètán)
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Kaï dono :
voir Nichiji.
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kaisan kenitsu (ouvrir les trois et révéler l’unique, 開三顕一, kāisān xiǎnyī)
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kāisān xiǎnyī (ouvrir les trois et révéler l’unique, 開三顕一, kaisan kenitsu)
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kaku (éveil, 覺, jué, bodhi)
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kakura (griffon, 迦樓羅, jiālóuluó, garuḍa)
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kalpa (éon, 劫, kō, jié)
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kāma dhātu (monde du désir, 欲界, yokkaï, yùjiè)
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kaman (intégralité des effets, 果滿, guǒmǎn)
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Kāñcana cakra (disque de la roue d’or, 金輪際, konrinzai, jīnlúnjì)
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kangiji (joie, 歡喜地, huānxǐdì, pramuditā bhūmiḥ)
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kangyōsoku (identité de la pratique contemplative, 觀行即, guānxíngjí)
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Kanji hon (Exhortation à la sauvegarde, 勸持品, Quànchí pǐn) : XIIIe chapitre du Sūtra du lotus.
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kanjin (essentiel, 肝心, gānxīn)
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Kanjin no Honzon shō ou Kanjin honzon shō (觀心本尊抄) :
abréviation courante du titre d’un des traités majeurs de Nichiren : Nyoraï
metsugo gogohyakusaï shi kanjin honzon shō (L’apparition du honzon de la contemplation du cœur dans les cinquièmes cinq cents ans après l’extinction de l’Ainsi-venu (如來滅後五五百歳始觀心本尊抄). Quelques explications sur ce titre ; la contemplation du cœur se réfère à une pratique méditative du Tiantai qui est l’examen de l’esprit. Les cinquièmes cinq cents ans désignent la cinquième période de cinq cents ans après le décès du Bouddha. Sur ces affaires de décomptes voir cinq cents dernières années et la note sur les datations. Écrit en chinois classique en 1273 et adressé à Toki Jōnin. Ce traité, particulièrement dense, décrit la révélation et l’aspect du gohonzon.
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kāñcana cakra (disque de la roue d’or, 金輪際, konrinzai, jīnlúnjì)
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Kankuchō (oiseau Froide-Douleur, 寒苦鳥)
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Kanmon (Conseils, 勘文, Kānwén)
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Kannō (Roi des Han, 漢王)
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kannōdōkō (voie de concordance des sentiments et de la réponse, 感應道交, gǎnyìngdàojiāo)
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Kannon (觀音, Guānyīn) :
abréviations japonaise de Kanzeon bosatsu ou chinoise de Guānshìyīn púsà (觀世音菩薩), le bodhisattva Contemplateur des Sons du Monde. C'est sous cette abréviation que ce bodhisattva dont le culte est très répandu est généralement invoqué.
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Kānwén (Conseils, 勘文, Kanmon)
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Kanzeon bosatsu (bodhisattva Contemplateur des Sons du Monde, 觀世音菩薩, Guānshìyīn púsà, Avalokitêśvara)
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Kanzeon bosatsu fumon hon (Porte universelle du bodhisattva Contemplateur des sons du monde, 觀世音菩薩普門品, Guānshìyīn púsà pǔmén pǐn) :
XXVe chapitre du Sūtra du lotus.
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kaō (花押, huāyā) :
Sorte de monogramme personnel dessiné ou calligraphié par les lettrés en Chine et tenant lieu de signature ou de sceau. Il aurait été créé vers le VIe et a été utilisé par les lettrés. Il s'est ensuite répandu dans les pays influencés par la culture chinoise notamment au Japon ou en Corée. Le kaō peut combiner des éléments issus du dessin ou de la calligraphie. Gaston Renondeau traduitle terme par 'monogramme fleuri', ce qui rend avec une certaine élégance le mot chinois. C'est donc un monogramme stylisé et personnel issu de l'écriture ou du dessin. Il est inventé par celui qui l'utilise, les plus grands calligraphes se sont essayés à cette pratique produisant des résultats parfois fascinants. Il se substitue à la signature ou au sceau. Nichiren se sert du kaō à la fois pour les lettres et traités qu'il écrit mais également pour la composition des gohonzon. Le kaō-signature de Nichiren a considérablement évolué depuis les premiers honzon. Au début la signature et le kaō n'étaient pas mêlés, il s'agissait de deux signes différents et distincts (par exemple les gohonzon de l'ère Bun-eï #24 ou d'une partie de l'ère Kenji (jusqu'à #32a pratiquement). Le kaō de Nichiren proviendrait à la fois de lettres de l'alphabet siddham et des caractères kyō (經) puis myō (妙), (cf. Il mandala nella tradizione del Buddhismo Nichiren, Prima parte, p. 32, Luigi Finocchiaro). Il finit par se superposer à la signature créant de la sorte un ensemble graphique très reconnaissable. Il a donc une fonction d'authentification mais aussi de marque laissée par le signataire représentant sa propre identité. En ce sens, dans les gohonzon ou le kaō-signature de Nichiren s'inscrit dans la continuité du Titre, il révèle l'unicité de la personne et de la loi (人法一箇, ninpō ikka).
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Karihatsuma ((訶梨跋摩) : voir Harivarman.
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karma (actes, 業, gō, yè, karman)
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karuṇā (compassion, 慈悲, jihi, cíbēi)
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kasaya (袈裟, kesa, jiāshā) :
un des vêtements liturgiques des moines bouddhistes. Il s’agit d’une sorte de poche qui se porte en bandoulière surl’épaule gauche par-dessus la robe.
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kasetsu (enjamber les divisions, 跨節, kuàjié)
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Kashikonenomikoto (惶根尊) : voir sept règnes de divinités célestes.
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kashō (précepteur, 和尚, héshàng, upādhyāya)
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Kashō (迦葉, Jiāshè, Kāśyapa)
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Kāśyapa (迦葉波, Kashōha, Jiāshèbō, Kāśyapa) :
en japonais et en chinois le nom de ce personnage est généralement abrégé à ses deux premiers idéogrammes ; ce qui donne respectivement Kashō et Jiāshè (迦葉). Un des dix grands disciples du bouddha Shakyamuni, le premier pour la pratique des austérités. Figure également parmi les quatre grands auditeurs. Il supervise après la mort du Bouddha le premier concile qui permit de rassembler les enseignements du Petit Véhicule et joue un rôle essentiel dans la nouvelle communauté.
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Kasuga daïmyōjin (春日大明神) :
divinité tutélaire du clan des Fujiwara dont le sanctuaire se trouve à Nara.
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Katsu (羯, Jié)
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Kawanobe Yamashiro (川の邊山城) : également appelé nyūdō de Kawanobe (川の邊の入道). Disciple de Nichiren de la ville de Kamakura. Peu d'informations sur ce croyant qui apparaît dans quelques textes, notamment à la fin de la Lettre de Sado. Il aurait fait partie des quelques disciples qui ont accompagné Nichiren à la persécution de Tatsunokuchi. Il aurait été ensuite appréhendé et emprisonné dans le lieu dit la prison caverneuse évoquée dans Le Cachot dans la terre.
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Kazan (Monts Hua, 華山, Huàshān)
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ke (provisoire, 假, jiǎ)
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kegi shikyō (quatre doctrines selon la méthode de conversion, 化儀四教, huàyí sìjiào)
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Kegon (Guirlande de fleurs, 華嚴, Huayan, Avataṃsaka)
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kegon ji (période de la Guirlande de fleurs, 華嚴時, huáyán shí, avataṃsaka)
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kegonkaikū (mer de vacuité de la Guirlande de fleurs, 華嚴海空, huáyánhǎikōng)
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Kegonkyō (Sūtra de la guirlande de fleurs,華嚴經, Huáyánjìng, Avataṃsaka sūtra)
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Kegon shū (École de la Guirlande de fleurs, 華嚴宗, Huáyán zōng)
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keishu (se prosterner ou prosternation, 稽首, jǐshǒ, vandana)
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Kejō yu hon (Parabole de la ville fantasmagorique, 化城喩品, Huàchéng yù pǐn) :
VIIe chapitre du Sūtra du lotus.
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Kenchōji (建長寺) :
monastère de Kamakura d'obédience Rinzaï (臨済), l'une des branches du courant zen). Sa construction débuta la première année de l'ère Kenchō (1249) d'où son nom.
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kenda (démon safran, 犍駄, qiántuó, gandha)
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kendatsuba (乾闥婆, qiántàpó, gandharva)
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Ken hōtō bon (chapitre de la Vision du précieux stupa, 見寶塔品, , Jiàn bǎotǎ pǐn) :
XIe chapitre du Sūtra du lotus.
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Kenji (建治) : voir ères.
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kenzoku (proches féaux, 眷属, juànshǔ, parivāra)
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kesa (袈裟, jiāshā, kasaya)
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keshin (corps d'emprunt, 化身, huàshēn, nirmāṇa kāya)
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keta (adaptation à autrui, 化他, huàtā)
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ketaï (évidence de la temporalité, jiǎdì)
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Ki (Notes, 記, Jì)
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ki (dispositions, 機, jī)
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kibō (dénigrer, 毀謗, huǐbàng)
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kie (prendre refuge, 歸依, guīyī, śaraṇā)
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Kikon (Racines d’Allégresse, 喜根, Xǐgēn)
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kikyō (écaille de tortue et miroir, 亀鏡, guījìng)
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kiṃnara (chimère, 緊那羅, kinnara, jǐnnàluó)
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kimyō (歸命, guīmìng, namas) :
traduction chinoise du terme sanskrit namas. Ce terme qui exprime la dévotion est rendu dans de très nombreux cas par la translittération námó (南無, namu en japonais). L'expression chinoise est formée de guī et mìng ; guī signifiant retourner, rendre, mais aussi offrir, et mìng la vie mais aussi l'ordre des choses et dans la pensée traditionnelle chinoise le décret du ciel ou le mandat céleste accordé au souverain. Nous avons donc affaire à une formule d'hommage et de dévotion qui peut revêtir plusieurs sens assez proches mais avec des forces d'intensités différentes. En savoir plus : Kimyō et la dévotion bouddhique.
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kinnara (chimère, 緊那羅, jǐnnàluó, kiṃnara)
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Kishimojin (Déesse Mère des Enfants Démons, 鬼子母神, Guǐzǐmǔshén, Hārītī)
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kissha (lémure, 吉遮, jízhē, kṛtyā)
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Kiyozumi [monastère] (清澄寺, Kiyozumidera, littéralement Source-Pure, du nom de la région de collines où ce monastère est situé) : on peut prononcer également Seïchōji. Monastère où Nichiren a commencé son noviciat. A cette époque il s’appelait encore Zennichi Maru (cf. Nichiren Biographie). C’est dans ce monastère, très proche de la maison familiale de Kominato, qu’il commença ses études. L’origine de ce lieu de culte remonte au règne de l’empereur Konin. En 771, lors d’une retraite dans les collines de Kiyozumi, le maître de la loi Fushigi abattit un vieux chêne et le sculpta en lui donnant les traits du bodhisattva Corbeille de Vacuité-Totale (虛空藏菩薩, Kokūzō bosatsu, Xūkōngzàng púsà, Ākāśagarbha). L’effigie est installée dans une petite chapelle édifiée à cet effet.
En 836, lors de l’un de ses voyages d’enseignement, Ennin (794 – 866) fait restaurer ce monastère qui compte alors douze cellules monacales et une statue de l’Immuable (不動, Fudō, Bùdòng, Acala) qui marque l’influence du courant ésotérique Tendaï. À l’époque de Kamakura, un don d’un membre de la famille Hōjō permet d’édifier une pagode et une bibliothèque. Lorsque le jeune Zennichi Maru vint y faire son noviciat, ce monastère était au faite de son développement. À l’époque du shogun Tokugawa Ieyasu (XVIe siècle), le monastère Kiyozumi était affilié à l’École des Paroles véritables, ce qui montre que l’ancienne tendance de rapprochement avec l’ésotérisme et la symbolique de l’École des Mystères s’était considérablement affirmée. Depuis 1949, il relève de Nichiren Shū.
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kleśa (passions, 煩惱, bonnō, fánnǎo)
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kleśa prahāṇa (rompre avec les passions, 斷惑, danwaku, duànhuò)
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kō (éon, 劫, jié, kalpa)
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Kōan (弘安) : l'ère Kōan au Japon, littéralement Vaste-paix, commença en1278 et dura dix ans. Voir les ères au Japon au XIIIe siècle.
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Kōbō [grand maître] (弘法大師, Kōbō daïshi) :
titre honorifique du religieux japonais Kūkaï (774-835) qui a implanté dans ce pays l’École des Paroles véritables (Shingon shū). Ce titre de grand maître Propagateur de la loi (Kōbō daïshi) lui a été décerné en 921.
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Kogoku (Pays Hú, 胡國, Húguó)
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Kokālika (瞿伽利, Kugyari, Qújiālì) :
contemporain du Bouddha également issu du clan des Shakya. Attiré par l'enseignement de Dondes Dieux, il fait de ce dernier son maître. Il cherche à nuire à Śāriputra et à Maudgalyāyana et finit en enfer de son vivant même.
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kokorozashi (volonté d'accomplissement, 志)
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Kokūzō bosatsu (bodhisattva Corbeille de Vacuité-Totale, 虛空藏菩薩, Xūkōngzàng púsà, Ākāśa garbha)
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Kōmoku tennō (Roi céleste Vaste-Regard, 廣目天王, Guǎngmù tiānwáng, Virūpākṣa deva rāja)
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Kōmyōshōgon (Royaume Ornement de Lumière, 光明莊嚴, Guāngmíng zhuāngyán)
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kon (racines, 根, gēn, indriya)
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kōng (vacuité, 空, kū, śūnyatā)
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Kongōbeiron (金剛錍論, Jīngāngbílùn) également abrégé en Konbeiron (金錍論, Jīnbílùn).
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kōngdì (évidence de la vacuité, 空諦, kūtaï)
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Kǒngzǐ (Confucius, 孔子, Kōshi)
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Kōngwáng fó (Roi de Vacuité [bouddha], 空王佛, Kūō butsu)
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Konkōmyōkyō (Sūtra de Lumière d'Or, Jīnguāngmíngjīng, Suvarṇa prabhāsa sūtra)
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konjin ou kongoshin (corps du Bouddha impérissable comme l'or ou corps de diamant, 金剛身, jīnshēn ou jīngāngshēn)
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kono kyō (この經) :
littéralement "ce Sūtra". Expression employée par Nichiren pour désigner généralement le Sūtra du lotus.
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konrinzai (disque de la roue d’or, 金輪際, jīnlúnjì, kāñcana cakra)
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Kośa (倶舍, Kusha, Jùshè) :
appellation abrégée de l'Abhidharma kośa sastra (Le Trésor de la scolastique, 阿毗達磨倶舍論, Abidatsumakusharon, Āpídámójùshèlùn), texte écrit par le savant indien Vasubandhu vers la fin du IVe siècle. Nichiren se réfère à la traduction chinoise, dont il existe deux versions : l'une de Paramartha (VIe siècle) et l'autre de Xuanzang (VIIe siècle). Ouvrage de référence reconnu par la majorité des écoles du bouddhisme en Extrême-Orient. Une école - Jùshè en Chine, Kusha au Japon - s'est même fondée sur l'étude de ce volumineux traité, qui a été traduit en français par Louis de La Vallée-Poussin.
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kōsen rufu (vaste propagation ou propager largement, 廣宣流布, guǎngxuān liúbù)
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Kōshi (Confucius, 孔子, Kǒngzǐ)
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Kōsokuji (光則寺) :
temple de Kamakura édifié à l'emplacement de la résidence du samurai Mitsunori (光則) dont le domaine comprenait une grotte qui servait de prison et où furent incarcérés des disciples de Nichiren, notamment Nichirō. Voir la lettre le Cachot dans la Terre (commentaires). On peut voir des photographies de ce temple et de l'entrée de la grotte sur le site Kōkenchiku (Architecture du passé).
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kotowari, kotowaru (logos, コトハリ, コトハル)
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Kōzei (行成) :
Fujiwara no Kōzei 藤原の行成 (972-1027), célèbre calligraphe japonais cité par Nichiren dans la Réponse à dame nonne Ueno. Son nom peut également se prononcer Fujiwara no Yukinari.
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kṛtyā (lémure, 吉遮, kissha, jízhē)
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kṣamā (repentir, 懺悔, zange, chànhuǐ)
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kṣaṇa (instant, 刹那, setsuna, chànà)
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kṣānti (patience, 忍辱, ninniku, rěnrù)
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kū (vacuité, 空, kōng, śūnyatā)
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kuàjié (enjamber les divisions, 跨節, kasetsu)
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Kublaï Khan (1215-1294) :
chef mongol, petit-fils de Gengis Khan. Il a conquis la Chine de 1264 à 1279 et fondé la dynastie des Yuan qui domina la Chine jusqu'en 1368. Voir Nichiren et la menace mongole.
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Kubo [nonne de](窪尼, Kubonoama) :
autre appellation de la nonne Myōshin (妙心尼御前).
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kudoku (oeuvres et vertus, 功徳, gōngdé, guṇa)
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kugo shūjō furi shūjōsō ( le salut des êtres et l’empathie, 救護衆生不離衆生相, jiùhù zhòngshēng búlí zhòngshēngxiàng, sattva nimitta rahita sattva parirāṇa)
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Kugyari (瞿伽利, Qújiālì, Kokālika)
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kuhanda (鳩槃荼, jiūpántú, kumbhâṇḍa)
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kuí (dragons unipodes, 夔) :
voir symbolique chinoise du dragon.
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Kuījī 窺基 (632 – 682) : voir Cíēn ((慈恩)
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kumbhâṇḍa (鳩槃荼, kuhanda, jiūpántú, kumbhâṇḍa) :
sorte de démons, vassaux du Roi céleste Accroissement. Son nom provient du sanskrit kumbha (कुम्भ) qui signifie cruche, jarre, urne et qui désigne un récipient de forme ventrue. Caractéristique que partage ce démon qui a également une tête de cheval et des testicules disproportionnées. L'iconographie le représente d'une façon tout à fait pittoresque. Il est également très rapide et nocif. Il est parfois confondu avec les démons de la nuit.
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kujō (réalisation ancienne, 久成, jiǔchéng)
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Kūkaï 空海 (774-835) :
religieux japonais fondateur de l’école du Shingon (Paroles véritables) dans ce pays, également connu sous le titre honorifique de grand maître Kōbō (Kōbō daïshi). Issu de la noblesse du Shikoku, le jeune Kūkaï se fait très vite remarquer pour sa vivacité d’esprit et ses parents l’envoient parfaire son éducation à Nara, chez un oncle, érudit renommé et connaisseur de la culture chinoise classique. Mais Kūkaï est davantage attiré par le bouddhisme que par leconfucianisme. Il s’intéresse tout particulièrement au courant ésotérique et tantrique. Mais à cette époque, les doctrines et les rites de l’École des Mystères étaient mal connus au Japon. En 804 il peut se joindre à une ambassade japonaise qui entreprend la périlleuse traversée de la mer de Chine. Saïchō également accompagne cette mission, toutefois les deux religieux ne voyagent pas ensemble. Il étudie le sanscrit à Chang’an puis l’ésotérisme auprès du maître Huiguo qui l’initie aux arcanes de l’École des Paroles véritables (眞言宗, Shingon shū, Zhēnyán zōng). Il demeure plus d’un an en Chine puis revient au Japon avec uneample cargaison de textes chinois. En 809, il devient l’un desreligieux les plus en vue auprès de la cour impériale. Son origine aristocratique et ses grandes capacités littéraires et calligraphiques y concourent. Il est autorisé à bâtir un monastère au mont Koya qui devient ainsi le centre japonais de l’école du Shingon. Sa renommée ne cesse de s’accroître et il est nommé précepteur de deux princes héritiers.
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Kumārajīva (鳩摩羅什, Kumarajū, Jiūmóluóshí) plusieurs dates : 344 – 413 ou 350 – 409 :
souvent appelé Rajū sanzō, Luóshí sānzàng, 羅什三藏 ; sanzō désignant les trois corbeilles (tripiṭaka), titre honorifique accordé aux traducteurs éminents et signifiant qu’ils maîtrisent l’ensemble de l’enseignement. Grand traducteur des textes bouddhiques sanskrits en chinois. En savoir plus Kumārajīva le traducteur du Lotus.
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Kuninosatsuchinomikoto (國狭槌尊, Vénéré Martelet du Pays) :
voir sept règnes de divinités célestes.
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Kuninotokotachinomikoto (國常立尊, Vénéré Fondateur de l'Éternité du Pays) :
voir sept règnes de divinités célestes.
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kūnō (expression des mérites, 功能, gōngnéng)
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Kūō butsu (Roi de Vacuité [bouddha], 空王佛, Kōngwáng fó)
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kuon ganjo (origine du passé, 久遠元初, jiǔyuǎn yuánchū)
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Kuonji (久遠寺) :
temple situé sur les versants du mont Minobu et qui est de nos jours le temple central de l’une des principales branches du courant nichireniste connue sous le nom de Nichiren Shū. En 1274, l’intendant domanial (jitō, 地頭) Hakiri Nanbu Sanenaga (1222-1297) invite Nichiren à s’établir sur ce site (cf. Nichiren, Biographie). Un ermitage, d’environ trente mètres carrés y est bâti qui sera complété, sept ans plus tard, par un logement monastique de proportions bien plus vastes. Le nom Kuonji n’apparaît pas dans les écrits de Nichiren mais figure dès 1284 sous le pinceau de Nikkō. Après le décès de Nichiren ses cendres sont ramenées en ce lieu et un protocole de garde des lieux est instauré avec une rotation de ses six successeurs et de quelques autres moines de haut rang. Mais cette procédure fonctionne assez mal et Nikkō est nommé abbé du Kuonji. A la suite de sa brouille avec Nikō,il quitte ce monastère accompagné de ses disciples et c’est donc son rival Nikō qui devient le deuxième supérieur du Kuonji. Cet emplacement qui à l'origine n'abritait qu'un ermitage, se révèle trop exigu quand de nouveaux corps de bâtiments sont adjoints. En 1475, le Kuonji est donc déplacé à quelque distance de là sur le site où se trouve aujourd’hui le temple central de la Nichiren Shū. Ce temple a été longtemps le principal centre d’enseignement monastique pour la plupart des branches de ce bouddhisme. Illustration : quelques vues du Kuonji.
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kuonjitsujō (véritable réalisation du passé ancien, 久遠實成, jiǔyuǎn shíchéng)
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Kusha (Kośa, 倶舍, Jùshè)
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kūtaï (évidence de la vacuité, 空諦, kōngdì)
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Kūya 空也 (903-972) : voir l'amidisme au Japon.
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kyakuryaku fuyū (en lui les oppositions ne peuvent se résoudre, 隔歴不融, gélì búróng)
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kyō (sūtra, 經, jìng)
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kyōban (systèmes de distinction des enseignements, 教判, jiàopàn) :
voir cinq périodes et quatre enseignements.
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kyōchi myōgō (union obscure du lieu et de la sagesse, 境智冥合, jìngzhì mínghé)
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kyōchi myōïchi (unité obscure du lieu et de la sagesse, 境智冥一, jìngzhì míngyī)
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kyōdō shōdō (voie de la doctrine et la voie de l’attestation, 教道證道, jiàodào zhèngdào)
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kyōji (servants, 脇士, xiéshì)
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kyōshō nidō (deux voies de la doctrine et de l'acceptation [les], 教證二道, jiàozhèng èrdào)
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kyūkyōsoku (identité absolue, 究竟即, jiūjìngjí)
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