Showa teihon p 2669

XVI Au sujet de Moi, de plus, je suis le père du monde

Dans la Transmission orale sur les significations, il est dit : "Moi désigne le vénéré Shakya, père de tous les êtres. Souverain, maître et parent réfèrent à la fois au bouddha et au sutra.

Référant au bouddha, les trois vertus du bouddha de la doctrine empruntée résident dans la phrase Maintenant ces trois mondes...1 Les trois vertus du bouddha de la doctine originelle sont les phrases Ma terre demeure paisible2 pour la vertu de souverain, Constamment je prêche la loi pour enseigner et convertir3 pour la vertu de maître et Moi, de plus, je suis le père du monde4 pour celle de parent.

Le grand maitre Miaole5 commente en disant que ceux qui ne savent pas les phrases du chapitre de la longévité6 sont pareils à des bêtes dénuées de tout sens de la gratitude.

Référant au sutra, la vertu de souverain désigne celui qui parmi tous les sutra est roi. La vertu de maître est conférée à celui qui peut sauver tous les êtres. Enfin, la phrase de même encore que le grand roi des dieux Brahma est le père de tous les êtres7 manifeste la vertu de parent.

Que maintenant Nichiren et les siens récitent Namu Myohorenguékyo, fait d'eux le père de tous les êtres. Et ce, parce qu'ils peuvent les sauver de l'enfer sans rémission8.

Le Sutra du nirvana dit : "Les souffrances diverses qui échoient aux êtres, sont perçues uniquement par l'Ainsi-venu comme étant toutes ses souffances propres". Nichiren dit : "Toutes les souffrances diverses des êtres sont perçues par Nichiren seul comme ses propres souffrances".

Notes

1 Ce passage de la longue partie versifiée du chapitre de la parabole est célèbre. Il s'agit de deux quatrains dont chaque vers comprend quatre idéogrammes :  

今此三界。皆是我有。其中衆生。悉是吾子。
而今此處。多諸患難。唯我一人。能爲救護.
Ce qui peut se traduire :

Maintenant ces trois mondes
Sont tous ma possession
Les êtres qui les peuplent
Sont tous mes enfants

Pourtant ces lieux à présent
Tous regorgent d'infortunes
Il n'est que moi seul
Qui puisse les secourir

(MHRGK p 233, JNR p 116). Pour une analyse plus en détails, on se reportera au chapitre de
la Transmission orale sur les significations consacré à ce sujet.

2 Ma terre demeure paisible, vers du chapitre XVI du Lotus : gashi do annnon, 我此土安隱 (cf. MHRGK p 508, JNR p 287). Cet extrait est commenté dans le chapitre précédent de la Transmission orale sur les significations.

3 Constamment je prêche la loi pour enseigner et convertir, 5e vers du début de la partie versifiée du chapitre XVI du Lotus : jō seppō kyō ke, 常説法敎化.

4 C'est la phrase qui est commentée ici : ga yaku i se bu, 我亦爲世父.

5 C'est sous ce nom honorifique que Nichiren désigne le religieux chinois Zhanlan 湛然 (711 - 782).

6 Cf. Dictionnaire Miaofa.

7 voir MHRGK p 601 ou JNR p349 , phrase tirée du chapitre XXIII du Lotus.

8 Cf. Dictionnaire Miaofa.

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